Notre Histoire
Passeurs depuis 1886 d'un domaine qui remonte au XIème siècle
Depuis 1886, notre famille perpétue à travers la Maison Saint-Sauveur l'héritage viticole et œnologique de l'abbaye éponyme qui remonte au Xlème siècle.
Nos ancêtres sont propriétaire de vignes depuis la moitié du XVIIIème siècle, depuis 1754 précisément.
C’est en 1886 que notre arrière grand-père Thomas Charles, dit Edmond, achète le domaine de Saint-Sauveur à un certain Prin d’Origny.
Aparté sur l’abbaye bénédictine de Saint-Sauveur.
En 1080, le comte de Champagne, Thibaud I er ordonne la fondation de l’abbaye de Saint-Sauveur ; dont le Prieuré est toujours notre cadre de travail.
Du XIème siècle à la Révolution française les moines bénédictins de Saint-Sauveur partagent leur quotidien entre prière et le travail de la vigne suivant la règle de Saint Benoît "Ora et labora".
En 1360, Jean le Bon, roi de France et deuxième roi de la dynastie des Valois donne à l’abbaye de Saint-Sauveur le droit de porter ses armes, pour remercier les moines de leur contribution au paiement de sa rançon après la bataille de Poitiers, contre les Anglais.
Si après la deuxième guerre de religion, le domaine de Saint-Sauveur est dévasté par par les troupes huguenotes du Prince de Condé, le monastère est ensuite reconstruit sur ordre pontifical au XVII ème siècle, prenant la forme qu’on lui connaît aujourd’hui.
En 1793 le Prieuré de Saint-Sauveur est vendu comme bien national. L’église est détruite, seule l’abbatiale échappe à la destruction.
Une histoire bien tourmentée….. qui s’inscrit dans celle de la France.
De cette histoire subsistent nos caves datant du XVIIIème siècle bâties dans la craie, un clos de un hectare et demi, unique en Champagne, le parc (cimetière des moines pendant 800 ans ) et une partie des bâtiments de l’exploitation restée telle que les moines l’avaient laissée à la Révolution Française.
Depuis, 1886, cinq générations se sont donc succédées pour perpétuer ce savoir-faire précieusement transmis au fil des siècles.
Confronté à la crise du phylloxéra entre 1889 et 1890, notre arrière-grand-père, Edmond, reconstitue le vignoble détruit en initiant la viticulture « moderne », avec plants greffés, piquets et fils de fer. Son fils, Frédéric, poursuit cette œuvre et leurs vins sont présents sur les plus grandes tables : des cours européennes jusqu’à la cour impériale du Japon, et ce jusqu’en 1958.
1940 : l’année terrible ; les Allemands pillent le domaine lors de leur invasion et occuperont la Maison Saint-Sauveur.
André et Jean-Marie reviendront ensuite à l’essence de notre famille en se recentrant sur nos différents terroirs et en s’attachant avec passion à la culture de la vigne. Loins des lumières, leurs méthodes sont déjà avant-gardistes : récolte à maturité tardive et optimale, assemblages parcellaires…
La génération suivante est également représentée par deux frères, neveux d’ André et Jean-Marie, qui unissent leurs goûts pour l’œnologie sur les traces des moines et de nos ancêtres : Bernard et Vincent. Ce dernier est rejoint par deux de ses enfants, Kathleen et Martin, dans cette histoire résolument familiale.
Ainsi, nous poursuivons à travers notre famille sous les noms Thomas, Dieu, Prieur, et Lordon, l’exploitation des vignes du domaine de Saint-Sauveur avec passion, dans un labeur exigeant et méticuleux, afin que nos cuvées soient synonymes d’excellence et de perfection.
Famille Lordon